Vive Mardi gras !

Cette année, mardi gras tombera le 21 février et ce sera évidemment … un mardi ! Cette fête qui rime aujourd’hui avec déguisements et pâtisseries puise ses origines à la fois chez les païens et chez les chrétiens.

Les différentes traditions

Dans l’antiquité romaine, l’année ne commençait qu’en mars, à l’arrivée des beaux jours et du printemps. Les mois de janvier et février étaient donc une célébration au renouveau arrivant. À l’approche du carême, période durant laquelle la population est invitée à manger plus sobrement, de préférence en évitant la consommation de viande, on organise de grandes fêtes célébrant la fin de l’hiver. Ces fêtes prendront le nom de carnaval, puisant ses origines du latin « carnelevare » ce qui signifie « enlever la viande » ou « entrer dans le carême ». Le port des masques de carnaval permet au peuple de se mélanger tout en gardant l’anonymat, faisant ainsi tomber les barrières sociales et permettant aux plus pauvres de participer aux festivités. Plusieurs années plus tard, la tradition fut reprise dans le christianisme. La journée du mardi gras était là encore l’occasion de faire la fête et de profiter d’un bon repas avant le carême. Traditionnellement, les enfants allaient sonner chez leurs voisins afin de récupérer des oeufs, de la farine ou du sucre afin de confectionner des crêpes ou des beignets, partagés en fin de journée. Cela permettait également de se débarrasser de certains produits.

La coutume aujourd’hui

De nos jours, le mardi gras a perdu de sa connotation religieuse. On le voit plutôt comme une coutume faisant de cette journée une fête durant laquelle on se déguise et l’on partage des sucreries. Dans certaines régions, on y brûle le « bonhomme d’hiver », on prépare des chars et des défilés, on célèbre les beaux jours qui arrivent.
Car comme le dit le dicton : « Au Mardi gras, l’hiver s’en va ».
Bien que la chandeleur et mardi gras soit deux fêtes différentes, elles sont souvent l’occasion de déguster de bonnes crêpes !

Mais c’est dans le Nord, à Dunkerque, que le carnaval est une véritable institution, avec son vocabulaire qui lui est propre.
« Alors Matante, Mononcle (Madame, Monsieur) n’oubliez pas votre clet’che (votre costume) et retrouvez la clique (la troupe de musiciens) pour les trois joyeuses (les trois jours de carnaval) ! A noste Kêe ! (Au revoir) »